C’est la suite de la grande annonce de la WWDC de juin 2024, Apple serait en passe d’obtenir un siège d’observateur d’OpenAI. Il y a un peu moins d’un mois, la marque à la pomme rassurait ses investisseurs en comblant son retard dans l’intelligence artificielle générative (IA) via un accord avec les créateurs de ChatGPT. Cet accord n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.
Apple paie OpenAI en visibilité
Les principes du partenariat ont été exposés à l’occasion de la conférence des développeurs d’Apple. Parmi eux, pas de volets financiers dans un premier temps. L’intégration de la technologie d’OpenAI au sein de sa suite de services Apple Intelligence lui permet de toucher les très nombreux utilisateurs d’iPhone et autres. L’option payante de ChatGPT sera par ailleurs accessible.
Il semble aujourd’hui que Cupertino est négocié plus que la gratuité : l’accès au conseil d’administrateur d’OpenAI. Cette place serait simplement celle d’un observateur. L’heureux élu n’aura pas de droit de vote ni aucun autre pouvoir habituel d’administrateur d’après Bloomberg, à l’origine de l’information.
Il n’est pas rare que les hauts dirigeants d’Apple occupent des places d’administrateurs dans d’autres groupes. Il est plus exceptionnel que ces groupes soient des partenaires de premier plan de l’entreprise. Une telle position donne un avantage considérable, être aux premières loges de grandes décisions stratégiques de l’entreprise en pointe sur l’IA générative.
Microsoft, plus gros investisseur d’OpenAI, bénéficie déjà d’un tel avantage. La situation pourrait même comporter certaines difficultés, Microsoft et Apple étant rivaux. Selon les discussions du conseil, amenant les administrateurs à être exclus de certaines discussions.
Le profil du futur observateur floqué d’une pomme serait déjà décidé selon Bloomberg. Il s’agirait de Phil Schiller, directeur marketing jusqu’à 2020 et désormais directeur de l’App Store. Éloigné des sujets touchant à l’IA, l’homme de 64 ans a l’avantage d’être un ancien de Cupertino.
Ce dernier n’est encore jamais apparu au conseil d’administration, l’accord doit encore être finalisé. Certains de ses détails pourraient évoluer.
