Lors d’une réunion au palais de Carthage, le président tunisien Kais Saied a mis, hier jeudi 18, en lumière la crise des infrastructures qui secoue le pays.
Au cœur des discussions avec le ministre de l’Intérieur Khaled Nouiri et le secrétaire d’État à la Sécurité nationale Sofiane Belhaj, les coupures d’eau et d’électricité ont été identifiées comme un problème majeur affectant de nombreuses régions tunisiennes.
Le président a exprimé son scepticisme quant aux explications fournies pour ces interruptions de service. Il a notamment remis en question l’argument d’un réseau de distribution d’eau vétuste, soulignant que ces problèmes semblent cibler des zones spécifiques plutôt que d’être généralisés.
Saied a rappelé que malgré les difficultés économiques passées, la Tunisie n’avait jamais connu une telle ampleur de coupures. Cette observation soulève des questions sur la gestion actuelle des infrastructures et la possibilité d’influences extérieures cherchant à déstabiliser le pays.
Le président a appelé à une enquête approfondie sur ces coupures, suggérant qu’elles pourraient être orchestrées dans le but de créer des tensions sociales. Il a insisté sur la nécessité d’identifier et de poursuivre les responsables de ces perturbations.