Lors d’une réunion au palais de Carthage, hier jeudi 18, le président tunisien Kais Saied a abordé la question des restrictions de voyage imposées à certains citoyens, établissant un lien avec les récentes coupures d’eau et d’électricité dans le pays.
En présence du ministre de l’Intérieur et du secrétaire d’État à la Sécurité nationale, le président a discuté de ce qu’il considère comme des pratiques pouvant aller à l’encontre des droits constitutionnels des Tunisiens.
Saied a déclaré : « Ceux qui sont derrière les coupures d’eau et d’électricité sont aussi responsables des entraves au voyage de certaines personnes à l’étranger. »
Le chef de l’État a réfuté les allégations lui attribuant la responsabilité de ces restrictions. Il a rappelé que la liberté de circulation est garantie par la Constitution, précisant que les seules exceptions légitimes sont les procédures frontalières standard ou les interdictions de voyage émises par le ministère public.
Saied a mentionné des cas où des citoyens auraient été empêchés de voyager sans motif apparent, certains étant retenus jusqu’après le décollage de leurs vols prévus. Il a ajouté : « Le système automatisé aux postes frontières fonctionne et s’arrête comme fonctionnent et s’arrêtent les réseaux de distribution d’eau et d’électricité. »
Ces déclarations interviennent dans un contexte de perturbations des services essentiels en Tunisie. Les propos du président Saied soulèvent des questions sur la relation entre les problèmes d’infrastructure et les enjeux liés aux droits civils et à la sécurité nationale.