Au 299ème jour de l’offensive israélienne sur Gaza, le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) a annoncé dans un communiqué l’assassinat de son chef du bureau politique, Ismaïl Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran.
Le Hamas a déclaré que le leader du mouvement « est tombé suite à une frappe sioniste perfide sur sa résidence à Téhéran ». Un des dirigeants du mouvement a affirmé que cet assassinat ne restera pas impuni.
De son côté, les Gardiens de la Révolution iraniens ont indiqué qu’ils examinaient les circonstances du martyre de Haniyeh à Téhéran et qu’ils annonceraient les résultats de l’enquête ultérieurement.
Parallèlement, alors que l’armée israélienne a officiellement confirmé l’assassinat du leader du Hezbollah, Fouad Chaker, lors d’une frappe menée mardi soir dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a également fait des victimes et des blessés civils, le Hezbollah n’a pas encore publié de communiqué concernant son sort.
Cette escalade de la violence survient dans un contexte déjà tendu, avec des conséquences potentiellement graves pour la stabilité régionale. La communauté internationale observe de près ces développements, craignant une expansion du conflit au-delà des frontières de Gaza.