L’Instance électorale a brisé le silence suite à une polémique autour de l’obtention du bulletin n°3 par les candidats potentiels à la Présidentielle du 6 octobre.
« Il n’y a aucune difficulté pour les candidats à l’élection présidentielle, à obtenir le bulletin n°3 », insiste le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) Mohamed Tlili Mnasri a affirmé jeudi.
Dans une déclaration à la TAP, il a indiqué que le ministère de l’Intérieur avait assuré à l’instance électorale que ses services sont en contact direct avec les candidats pour leur simplifier l’accès à ce document.
« En cas de poursuites judiciaires, le candidat est appelé à informer le ministère du sort de son dossier. Le ministère a dès le départ pris cette mesure pour faire gagner du temps aux candidats et leur permettre d’accéder à ce document dans les plus brefs délais », a-t-il fait observer.
En réponse à une interrogation sur les chances qui s’offrent au candidat faisant l’objet de poursuites judiciaires mais qu’aucun jugement n’a encore été prononcé à leur encontre, Mnasri a expliqué qu’ils peuvent présenter un état de l’affaire en cours pour pouvoir obtenir leur bulletin n° 3 dans des délais raisonnables.