Les retombées positives des Jeux olympiques se cachent parfois là où on ne les aurait pas soupçonnées. Les banques alimentaires, par exemple, sont ravies du surplus de nourriture sur les différents sites olympiques. À Châteauroux, la banque alimentaire de l’Indre a récolté dix tonnes de nourriture, rapporte Le Figaro, le tout grâce à un partenariat avec Paris 2024.
La cité du Berry a en effet accueilli les épreuves de tir : 90 délégations, 340 athlètes ainsi que leurs staffs se sont rendus sur place. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) avait préalablement signé une convention avec la Banque alimentaire, les Restos du cœur et Chaînon manquant, des associations de solidarité alimentaire.
Trente tonnes de nourriture récupérées
Depuis le 19 juillet, les salariés de l’association enchaînent les passages sur le site olympique pour récupérer les denrées alimentaires. Sardines, thon, riz, conserves, hygiène… Une quantité énorme selon les salariés, alors que les derniers mois avaient connu une baisse importante des dons. Soixante-huit associations partenaires peuvent ainsi bénéficier de ces denrées. « C’était inattendu. Ça n’arrivera peut-être qu’une fois dans ma vie de présidente », se réjouit Marie-Dominique Patureau de Mirand auprès de France 3 Val de Loire.
« Il y a toujours du surplus dans les événements sportifs. On est réactif, on est là. Il faut absolument qu’on diversifie nos modes d’approvisionnement », a-t-elle également déclaré. Selon France 3 Île-de-France, trente tonnes de nourriture ont été récupérées par les banques alimentaires partout dans le pays, dont six rien qu’en Île-de-France. Les chiffres pourraient être encore revus à la hausse, à la fin des Jeux olympiques, mais aussi paralympiques.
