Longtemps, Sophie Desmarais a souri devant les photographes. Et puis, elle s’est tue. La fille de milliardaire canadien aura passé une bonne partie de sa vie à ravaler tous ses malheurs et à donner le change aux yeux du monde. Mais comment faire autrement ?
Comment se plaindre de sa condition humaine quand on a eu la « chance » de naître dans une famille hors norme, dont le train de vie extraordinaire fait rêver à l’échelle d’un pays ? Comment son mal-être pourrait-il être compris alors qu’elle a grandi dans des propriétés magnifiques avec des brigades de domestiques aux petits soins, qu’elle se rendait à l’école en Cadillac – avec chauffeur, évidemment –, qu’elle se prélassait l’été sur le pont du yacht familial et que son premier diamant lui fut offert avant même l’âge de raison ?
Paul…