Suite au décès d’un jeune homme à Sousse par la rage, un état de panique commence à s’installer et des campagnes d’abattage des chiens errants se profilent à l’horizon.
La situation est tellement préoccupante que le nombre de décès, depuis le début de l’année, a atteint une dizaine, un nombre jamais connu en Tunisie. C’est dans ce contexte alarmant que le doyen des vétérinaires Ahmed Rejab a estimé que la situation de la rage demeure préoccupante et même alarmante dans certaines régions.
Selon ses dires, la seule solution reste la généralisation et la multiplication des campagnes de vaccination des animaux errants et notamment des chiens. Cependant, pour le doyen des vétérinaires, si l’abattage des chiens ne peut pas constituer une solution, il peut y recourir dans certains cas extrêmes.
« A mon avis, l’abattage des animaux et notamment des chiens errants n’est pas une solution, mais on peut y recourir dans certains cas extrêmes notamment dans les zones infectées », a-t-il expliqué, sur les ondes de Jawhara FM.
Sauf que l’abattage des chiens en Tunisie provoque une grosse polémique. En effet, l’abattage des chiens en Tunisie est un sujet qui suscite une vive controverse, mêlant préoccupations de santé publique et respect de la vie animale.
Les organisations de défense des animaux, ainsi que de nombreux citoyens, s’opposent fermement à cette méthode. Ils argumentent qu’elle est à la fois inhumaine et inefficace à long terme. Selon eux, des alternatives existent, comme la stérilisation et la vaccination des chiens errants, des méthodes qui ont montré leur efficacité dans d’autres pays.
Cependant, les autorités tunisiennes justifient ces mesures par la nécessité de contrôler les populations de chiens errants, qui sont souvent porteurs de maladies dangereuses pour l’homme, comme la rage.
