Les mousquetaires du noble art

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Lieux de mémoire : Les mousquetaires du noble art
Crédit photos : Hatem Bourial
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Dans l’histoire de la boxe en Tunisie, le Cercle Jo Guez occupe une place de choix. Plus d’un siècle après sa création, cette salle continue son parcours tout en restant fidèle à son passé.

Dans l’histoire de la boxe en Tunisie, le Cercle Jo Guez occupe une place à part. C’est là que se retrouvaient des dizaines d’amateurs, toutes catégories confondues, pour y faire leurs premières armes dans le noble art.

C’est là que toute une génération de boxeurs a fait ses premiers pas depuis les années quarante. Cette pépinière de champions a produit de nombreux talents parmi lesquels Simon Bellaiche surnommé le Prince de la Hafsia, disparu en 2010 à l’âge de 70 ans après une belle carrière entre la Tunisie et la France.

Ce cercle se souvient aussi de Felix Brami, un champion incontesté des années cinquante qui a lui aussi taquiné les punching-balls dans cette salle, avant de tenter sa fortune en France.

Parmi les boxeurs de la salle Jo Guez, Sadok Bahri occupe une place à part. Tout le monde connaissait du côté de Lafayette, le fameux Bahri qui, reconverti en cordonnier, avait sa boutique à l’entrée de l’avenue de la Liberté.

Quant au Cercle Jo Guez, il existe toujours et s’est reconverti en salle de sport et de culture physique. Ce qui fut la pépinière des boxeurs est aujourd’hui un paisible local dont les murs des vestiaires se souviennent de la mémoire du siècle.

Situé à la rue Eve Nohelle, près du lycée Bourguiba, cette salle connait encore de beaux jours, dans le sillage de son fondateur, lui aussi un boxeur émérite.

 

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