Camaïeu renaît de ses cendres avec 12 nouvelles boutiques

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Deux ans après avoir été liquidé, Camaïeu fait son retour en boutique ce jeudi 29 août sous un nouveau nom, Be Camaïeu, au sein du groupe Celio. Avec l’ambition renouvelée de proposer des vêtements pour femme à petits prix.

Au total, douze magasins proposeront à nouveau des articles Camaïeu. Dix « Be Store », dans lesquels les clients auront le choix entre des vêtements Celio et d’autres Camaïeu. Et deux autres points de vente uniquement consacrés aux produits Be Camaïeu : un point de vente éphémère dans le centre commercial de Vélizy 2, et un autre à Compiègne dans le magasin historique de la marque. 700 références sont dorénavant disponibles à l’achat, soit trois fois moins qu’avant la faillite en 2022. Pour se relancer, l’enseigne mise sur des essentiels et des basiques : 70 % de la nouvelle gamme est composée de combinaisons, de tee-shirts, de jupes et de vestes de costume, pour des tailles allant du 34 au 48.

Celio avait racheté Camaïeu en décembre 2022 pour 1,8 million d’euros, sans reprendre ni les effectifs ni les locaux du groupe. La relance de la marque a depuis généré le recrutement de 100 personnes, dont 10 étaient déjà employées avant la faillite – une infime partie des 2 600 personnes salariées par le groupe au moment de sa chute.

De 15 à 20 millions d’investissement

Présent à Lille pour l’extension d’un magasin de 300 à 1 200 mètres carrés – ce qui en fait le plus grand du groupe – le président-directeur général de Celio, Sébastien Bismuth, a fait part de sa « fierté ». « C’est une marque qui se développe en parallèle, Celio étant le leader de l’homme, Camaïeu étant le leader de la femme ».

Selon Libération, le groupe d’habillement a investi « entre 15 et 20 millions d’euros » pour recruter du personnel et passer des commandes. « Nous aurions pu créer Celio Women, mais nous sommes tellement identifiés sur le vêtement masculin que les femmes ne seraient pas entrées dans les magasins et les hommes n’auraient pas compris », explique Sébastien Bismuth au quotidien, citant l’exemple de « Zara, H & M ou Uniqlo » qui ont « une offre pour l’homme et la femme ».

Vendus en moyenne 30 euros, les vêtements seront produits majoritairement au Bangladesh et dans le bassin méditerranéen. Des collections éphémères dites « capsules » intégralement fabriquées en France doivent aussi voir le jour. Le dirigeant de Celio se montre confiant envers l’avenir : « Certes la marque a été abîmée dans l’écosystème parisien, mais elle suscite un engouement au-delà de ce que l’on pouvait imaginer », estime-t-il.


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