Les candidats écartés tirent à boulets rouges sur l’ISIE

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Les candidats acceptés par décision du tribunal administratif et exclus par l’Instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE) pour participer à l’élection présidentielle de 2024 ont exprimé, hier lundi 2 septembre, leur refus et leur indignation suite à la décision de l’Instance supérieure indépendante pour les élections de les exclure de la course présidentielle.

L’équipe juridique du candidat Mohamed Moncef Zenaidi a déclaré dans un communiqué : « ne pas reconnaître ce qu’elle considère comme une décision illégale de l’Instance électorale », jugeant que cette dernière « a perdu son indépendance en émettant une décision politique arbitraire ».

On a ajouté « que ce que l’Instance électorale a fait rend sa décision nulle et non avenue pour avoir violé toutes les lois et procédures », soulignant « que cette décision affectera les résultats de l’élection et constitue un précédent dangereux qui sape l’État de droit et des institutions et menace la paix civile ».

L’équipe juridique du candidat en question a annoncé « qu’elle continuera à lutter pour défendre les droits de son client dans les limites de la loi et qu’elle fera appel de la décision de l’Instance devant le tribunal administratif », appelant « les composantes de la société civile et l’opinion publique à ne pas se laisser entraîner par les discours nihilistes qui tentent de convaincre que la décision de l’Instance est définitive et que son autorité est générale et sans appel ».

De son côté, la direction de la campagne d’Abdellatif Mekki a exprimé dans un bref communiqué « sa forte indignation face à ce qu’a annoncé l’Instance », considérant cela comme une persistance dans la même approche d’exclusion et de violation flagrante de la loi dans un climat de pression et d’intimidation contre les candidats sérieux.

La direction de la campagne de Mekki a appelé « tous les candidats à se coordonner et à prendre toutes les mesures légales et militantes nécessaires pour faire face à ces abus ».

Pour sa part, le candidat à l’élection présidentielle Imed Daimi a déclaré dans une vidéo publiée sur sa page Facebook ce lundi soir « ne pas reconnaître la décision illégitime de l’Instance », se considérant comme « un candidat accepté par la décision contraignante de la session plénière du tribunal administratif », selon ses termes. Daimi a appelé les autres candidats « à ne pas reconnaître la décision illégitime de l’Instance ».

L’Instance supérieure indépendante pour les élections a annoncé ce lundi la liste des candidats définitivement acceptés pour l’élection présidentielle, parmi lesquels figurent Zouhair Maghzaoui, Kaïs Saïed et Ayachi Zammel, écartant ainsi les candidats réintégrés dans la course par le TA. 

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