Publié le 26 septembre 2024
Lecture : 1 minute.
L’arrestation de Nourd Gregaza « est intervenue en exécution d’un mandat d’arrêt international délivré par les autorités judiciaires centrafricaines dans le cadre de l’entraide judiciaire », a précisé le parquet de Bangui. Le président du PRNC est accusé d’avoir participé à des attaques, des pillages, et des prises d’otages en Centrafrique.
Une enquête en cours concerne aussi « plusieurs cas de violations graves de droits humains revendiqué par son groupe armé », précise le parquet. Avant son arrivée à Bangui, ce Centrafricain se trouvait en France : l’homme de 42 ans a été jugé le 10 septembre dernier au tribunal de La Rochelle pour « soustraction à l’exécution d’une mesure de reconduite à la frontière », alors qu’il finissait de purger une peine de prison à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré.
Il avait été condamné pour homicide volontaire par la Cour d’Assises des Pyrénées-Orientales, le 27 février 2009, qui a prononcé une réclusion criminelle de 30 ans avec une période de sûreté de 20 ans assortie d’une interdiction définitive du territoire français, précise le communiqué du parquet de Bangui sans autre détail sur les faits.
Nourd Gregaza, jusqu’alors « inconnu sur la scène politique et militaire », avait été nommé à la tête du PRNC lors de sa création en mai 2019 par des rebelles opposés à l’accord de paix signé à Khartoum par le gouvernement centrafricain avec plusieurs factions rebelles, selon un rapport d’experts du conseil de sécurité de l’ONU rédigé fin 2019.
(Avec AFP)