Accord en vue pour résoudre la crise de la Banque centrale en Libye

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Publié le 26 septembre 2024

Lecture : 2 minutes.

La Mission d’appui de l’ONU en Libye (Manul) a annoncé avoir bouclé un compromis pour solder la crise de la direction de la Banque centrale, au centre d’une lutte de pouvoir entre rivaux politiques depuis plus d’un mois.

Nouvelle direction à la BCL

« Au terme d’une nouvelle série de consultations facilitées par la Manul autour de la crise de la Banque centrale de Libye, des représentants du Parlement et du Haut Conseil d’État sont parvenus à un compromis sur la nomination d’une nouvelle direction de la BCL », a annoncé la mission onusienne dans un communiqué publié le 25 septembre.


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Le Parlement et le Haut Conseil d’État (HCE), qui fait office de sénat, « ont paraphé un accord sur les procédures, les critères et les délais de nomination d’un gouverneur, d’un vice-gouverneur et d’un conseil d’administration de la BCL, conformément aux dispositions de l’Accord politique libyen », a précisé le communiqué sans citer de noms. Une cérémonie de signature est prévue ce 26 septembre en présence de représentants de la communauté internationale.

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En proie au chaos depuis la chute et la mort du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est gouvernée par deux exécutifs rivaux: celui d’Abdelhamid Dbeibah installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l’ONU, et un autre dans l’est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.

Ripostant à l’éviction le 18 août par les autorités de l’ouest du gouverneur Seddik el-Kebir de la Banque centrale, qui gère la manne pétrolière et le budget de l’État réparti entre les différentes régions, leurs rivaux de l’est ont stoppé la production et les exportations pétrolières le 26 août. El-Kebir, en poste depuis 2012, était critiqué par l’entourage d’Abdelhamid Dbeibah pour sa gestion, considérée comme trop favorable au clan Haftar. L’ONU, les États-Unis et des pays européens avaient appelé les parties libyennes à cesser toute action « unilatérale » dans ce dossier, mettant en garde contre un risque d’ « effondrement financier et économique » du pays.

La Libye tire quasiment la totalité de ses ressources de l’exploitation du pétrole, dont la production était revenue récemment à 1,2 million de barils par jour (contre à 1,5 à 1,6 millions avant la révolution de 2011).


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(Avec AFP)

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