Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a émis ce mardi 26 mars 2024 un mandat de dépôt à l’encontre du journaliste Mohamed Boughaleb.
L’avocat de Boughaleb, Nefaa Laaribi a souligné que son client serait impliqué dans « des allégations erronées concernant un fonctionnaire public au sens de l’article 128 du Code pénal », et que le juge d’instruction a fixé une nouvelle audience pour examiner l’affaire le 3 avril prochain.
Il a également noté que Boughaleb a été référé en vertu de l’article 86 du code des communications, qui prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller d’un à deux ans, ainsi qu’une amende de cent à mille dinars pour quiconque intentionnellement diffame autrui ou perturbe leur tranquillité via les réseaux de communication publics.
Rappelons que le parquet a décidé de prolonger, dimanche, la mise en garde à vue du journaliste Mohamed Boughaleb de 48 heures.
Son arrestation intervient suite à la plainte déposée contre lui par un cadre du ministère des Affaires religieuses pour diffamation.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a organisé ce dimanche 24 mars 2024 un sit-in de solidarité avec Boughaleb devant le tribunal.