Publié le 30 octobre 2024
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Le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah et la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni ont signé ces accords dans le cadre du Forum d’affaires Italie-Libye qui s’est tenu à Tripoli, une première depuis dix ans.
Petites entreprises
Les accords signés avec l’Italie permettront « de soutenir l’économie nationale », selon le chef du gouvernement reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, qui a annoncé le retour de la compagnie aérienne italienne ITA Airways en décembre, et la levée des restrictions de voyage pour les hommes d’affaires italiens.
Il a également annoncé la reprise du méga-projet d’autoroute côtière, s’étendant sur quelque 1 800 kilomètres depuis la frontière de la Libye avec la Tunisie jusqu’à l’Égypte.
Dans un communiqué, l’Italie a qualifié « de très importante » la visite de Meloni en Libye, sa quatrième depuis sa prise de fonctions.
Les deux parties ont également signé des accords pour promouvoir la coopération entre les petites et moyennes entreprises et entre les banques libyennes et italiennes pour stimuler les investissements étrangers, selon des responsables italiens. D’autres accords portent sur les secteurs de la santé, du commerce et des transports.
« Plan Mattei »
L’Italie est le premier partenaire commercial de la Libye, les échanges entre Rome et Tripoli ayant dépassé les 10 milliards d’euros en 2022, selon des chiffres officiels.
Les accords signés à Tripoli s’inscrivent dans le cadre du « Plan Mattei » italien pour l’Afrique, qui préconise un rapport de coopération avec les pays africains en les aidant à développer leurs ressources naturelles. L’un des objectifs de cette politique est de réduire la migration irrégulière en provenance d’Afrique.
Profitant de l’instabilité politique en Libye, des passeurs font émigrer clandestinement chaque année des milliers de personnes, provenant de pays africains notamment, qui tentent de rejoindre l’Italie, distante de quelque 300 kilomètres des côtes libyennes.
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(Avec AFP)