Se replonger dans les documents du passé peut provoquer un vertige. Prenons cette phrase dans la profession de foi d’Emmanuel Macron en 2017 : « Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir. » Sans doute y croyait-il. Mais le président n’a pas échappé au virus de l’Élysée. Comme ses prédécesseurs, il a vite été atteint par la fièvre dépensière. En avril, l’Institut économique Molinari estimait, pour Le Point, que le seuil des 1 000 milliards d’euros de dette accumulés sous son ère serait atteint entre janvier 2025 et 2027.
Le think tank a refait tourner ses tableurs avec les données les plus récentes de l’Insee (+ 68,9 milliards de dette publique au 2e trimestre 2024, soit un stock de 3 228,4 milliards). Résultat, le cap Macron de…