Ce mardi 5 novembre, les électeurs américains se rendent massivement aux urnes pour élire leur prochain président.
Face à face, deux personnalités diamétralement opposées : la vice-présidente démocrate Kamala Harris,60 ans, qui pourrait devenir la première femme à diriger les États-Unis, et Donald Trump, 78 ans, ancien président républicain, qui tente un retour politique spectaculaire après avoir quitté la Maison-Blanche en 2021.
Une campagne marquée par les tensions
La campagne a été émaillée de rebondissements, avec deux tentatives d’assassinat visant Donald Trump et des polémiques dans un pays profondément divisé. Selon les derniers sondages, la compétition reste extrêmement serrée, notamment dans sept États clés – Michigan, Pennsylvanie, Wisconsin, Arizona, Géorgie, Nevada et Caroline du Nord – qui pourraient déterminer l’issue du scrutin en attribuant les grands électeurs nécessaires à la victoire.
Une Mobilisation sans précédent
Déjà plus de 75 millions d’électeurs ont voté de manière anticipée ou par correspondance, avec des taux de participation élevés dans plusieurs États décisifs. En Caroline du Nord, près de 4,5 millions de bulletins ont été déposés avant le jour du scrutin, et la Géorgie affiche quatre millions de votes anticipés. Le politologue Michael McDonald estime que la participation pourrait atteindre les 60 %, reflétant l’enjeu crucial de cette élection pour de nombreux Américains.
Le contrôle du Congrès en jeu
En parallèle de l’élection présidentielle, les Américains votent également pour le renouvellement du Congrès. Les républicains espèrent conserver leur majorité au Sénat, tandis que les démocrates pourraient renverser l’étroite majorité républicaine à la Chambre des représentants, influençant ainsi les futures orientations législatives.
Un dispositif de sécurité renforcé
Pour cette élection, les autorités ont déployé des mesures de sécurité exceptionnelles en raison des tensions observées lors de la campagne. Des unités de la Garde nationale sont mobilisées dans plusieurs États, et le FBI a établi un poste de commandement à Washington pour surveiller en temps réel les éventuelles menaces. En prévision d’éventuels débordements, certains commerces autour de la Maison-Blanche ont même sécurisé leurs vitrines.
Des résultats qui pourraient tarder
Les premiers bureaux de vote fermeront dans la soirée, mais comme en 2020, les Américains pourraient devoir patienter avant de connaître le nom de leur prochain président. En cas de défaite, Donald Trump a déjà signalé son intention de contester les résultats. De son côté, Kamala Harris assure de la fiabilité des systèmes électoraux et appelle les électeurs à se mobiliser pour cette élection historique.
Un scrutin aux conséquences mondiales
Dans un climat de forte polarisation, cette élection pourrait influencer non seulement l’avenir des États-Unis mais aussi celui de nombreuses relations internationales. Quel que soit le résultat, l’impact de ce scrutin promet d’être déterminant pour l’orientation future du pays et pour sa place sur la scène mondiale.