Aurélie Gonet, 38 ans, s’apprête à relever un défi hors du commun : rallier Tataouine, en Tunisie, depuis Dijon à vélo. Derrière ce périple de 4 à 6 mois se cache une mission sociale : combattre les préjugés grandissants envers le Maghreb et sa population.
« La méfiance envers le Maghreb grandit. Une certaine parole peu valorisante se libère. Je veux montrer une autre réalité », explique cette ancienne communicante sur son compte Instagram, désormais biographe. Son projet est né d’une passion précoce pour la culture berbère et d’un échange touchant avec une adolescente tunisienne sur Instagram.
À partir du 1er décembre, elle traversera la France, l’Espagne, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, privilégiant les rencontres avec les habitants. « Je n’ai pas peur. Je pense qu’on peut se nourrir de la richesse culturelle de cette région », affirme cette globe-trotteuse expérimentée qui a déjà parcouru 7200 km jusqu’à Pékin.
Son aventure sera partagée sur les réseaux sociaux à travers un journal de bord photographique hebdomadaire. Objectif : témoigner de la générosité et de l’hospitalité des populations locales, loin des clichés. Une cagnotte en ligne finance ce voyage qui associe défi sportif et engagement social.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large : « Je veux aller au-delà des fantasmes et me confronter à la réalité du terrain », souligne Aurélie, qui compte sur ces rencontres authentiques pour faire évoluer les mentalités.