Le laboratoire de la rage de l’Institut Pasteur de Tunis a révélé, lors d’une journée scientifique organisée pour lutter contre la rage, que 308 cas de rage animale ont été confirmés cet été, sur un total de 1280 échantillons analysés.
Ces échantillons ont été collectés sur des animaux soupçonnés de porter le virus, soit un taux de positivité de 29 %.
Selon Mariem Handous, responsable du laboratoire, la majorité des échantillons provenaient de chats, suivis par des bovins, des chevaux, des moutons et des chèvres. Elle a également souligné que les chiens, principaux réservoirs du virus, jouent un rôle clé dans sa propagation. Pour réduire l’incidence de la maladie à l’échelle nationale, elle a recommandé une campagne de vaccination annuelle, visant à immuniser 70 % des chiens, et ce, sur une durée d’au moins cinq ans.
Cette déclaration souligne l’urgence de renforcer les efforts de prévention contre cette maladie qui reste une menace pour la santé publique en Tunisie.