Tout un symbole. Fin juin, le « train des primeurs » a effectué son dernier voyage. Cette liaison ferroviaire, lancée en 1986, était tout entière consacrée à acheminer des cagettes de fruits et légumes du soleil du sud de la France vers la capitale. Ce mythique trajet Perpignan-Rungis fait partie de la vingtaine de « flux » que la filiale de fret de la SNCF doit céder à la concurrence avant son démantèlement, le 31 décembre 2024. Mais il n’a jamais trouvé preneur… Et pour cause, la ligne, qui rentre à vide de Rungis, n’est pas rentable sans les aides de l’État. Ce train des primeurs incarne à sa façon le long chemin de croix – qui s’étire sur des décennies – de l’activité fret de la SNCF. Sujet brûlant qui est la cause affichée de la grève de ce jeudi 21 novembre.
En effet, la filiale Fr…