Au DIMA Restaurant, la fusion des saveurs françaises et marocaines

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Publié le 24 novembre 2024

Lecture : 4 minutes.

Manger des œufs mimosa au khlii (bœuf confit et séché) en entrée, du tajine de blanquette de veau et oignons grelots en plat et de la pastilla sucrée aux fruits rouges et pistaches en dessert. Ou, pour les végétariens, partager des assiettes de croque-monsieur au batbout (pain marocain), du caviar de courgette au cumin et ail rose et de la maakouda en mille-feuilles.

Trouver le meilleur à la fois de la cuisine française et de la cuisine marocaine, le tout dans une même assiette, c’est ce que propose le DIMA Restaurant, qui a ouvert ses portes fin août dans le 6ᵉ arrondissement de Paris. Et ce ne sont là que quelques exemples sur une carte dont les plats ont un seul point commun : ils sont tous à la fois délicieux et détonants, grâce à un mélange unique de saveurs. « Dans l’assiette, le plat est français et, en bouche, il nous fait voyager au Maroc« , résume Nadia Bencheikh.


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Saveurs franco-marocaines

La cheffe nous décrit ses recettes avec un vocabulaire presque aussi appétissant que les mets qu’elle prépare. Son truc en plus, ce sont peut-être les épices : « Elles viennent directement du Maroc. Par exemple, dans le ras el-hanout, il y a plus d’une trentaine d’épices dont la quantité est pesée au gramme près par le vendeur. On les moud ensuite nous-mêmes car, si elles étaient mises en boîte, elles perdraient une partie de leur goût. C’est un travail artisanal réalisé de bout en bout avec minutie. » De la même façon, elle tient à ce que tous les ingrédients soient préparés de façon traditionnelle pour un résultat à la fois fin et savoureux.

«On souhaite aussi que les clients, surpris par le goût, s’interrogent sur la façon dont on a préparé nos repas», explique Matthieu Gidel, co-propriétaire du lieu avec sa femme Aïda Taoujni. © Facebook Le Dima

«On souhaite aussi que les clients, surpris par le goût, s’interrogent sur la façon dont on a préparé nos repas», explique Matthieu Gidel, co-propriétaire du lieu avec sa femme Aïda Taoujni. © Facebook Le Dima

Avant d’arriver dans l’assiette, chaque plat est testé sur un panel de personnes de tous âges et de divers horizons. Une façon de procéder mise en place, dès le début, par Matthieu Gidel, co-propriétaire du lieu avec sa femme Aïda Taoujni. « Quand on démarre un projet, il faut savoir où l’on veut aller. On a pris le temps en amont pour échanger sur les plats et l’état d’esprit que l’on voulait développer, avec un cahier des charges très clair : que la France et le Maroc soient représentés et sublimés. On souhaite aussi que les clients, surpris par le goût, s’interrogent sur la façon dont on a préparé nos repas. »