Il existait dans divers quartiers de la médina de Tunis, plusieurs casernes ottomanes aujourd’hui réaffectées à d’autres usages.
Construites au tout début du dix-neuvième siècle, les casernes ottomanes sont nommées « qichla » en langue tunisienne.
Ces casernes ont été créées pour loger les janissaires ottomans qui auparavant habitaient dans des fondouks disséminés dans la médina.
Toutes ces casernes ont été réaffectées à d’autres usages mais certaines d’entre elles ont gardé leur aspect initial.
Ces casernes sont au nombre de cinq : la qachla Sidi Ameur qui se trouve à la rue Sidi Ali Azouz (photo), la qachla Al Bchamquiya qui accueille aujourd’hui l’hôpital Aziza Othmana, la qachla Al Attarine qui est actuellement en travaux et a longtemps hébergé la Bibliothèque nationale.
La qachla Al Ouzar se trouvait à la rue Sidi Saber sur l’emplacement actuel de la Bibliothèque diocésaine. Enfin, la qachla Sidi Morjani se trouve sur la rue Jemaa Zitouna.