Le Colisée a perdu son lustre d’antan, à l’époque où il accueillait la plus importante galerie commerciale de toute la ville de Tunis.
Faire quelques pas au Colisée, n’est plus synonyme de léche-vitrines ou de shopping aux meilleures enseignes. Depuis des années, le malaise du centre-ville a eu des répercussions sur le commerce et a fait décliner certains incontournables.
Au Colisée, si les galeries qui sont du côté de l’avenue Bourguiba restent animées, celle qui relie la rue de Marseille à l’avenue de Paris a perdu son ambiance.
On y voit une succession de vitrines vides et un long couloir désert qui mériterait plus de vie et d’animation.
La sinistrose est palpable dans cet environnement qui se souvient d’André Cordina et ses bijoux, Montassar Ayachi et ses disques, Bébé Slama et ses montres ou Latino et ses figaros.
Morosité quand tu nous tiens ! En attendant que le Colisée retrouve des couleurs et ses chalands.
