Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié, ce mercredi 13 mars 2024, un communiqué appelant à la libération de la journaliste Chadha Hadj Mbarek, poursuivie en justice dans le cadre de l’affaire Instalingo.
La journaliste, dont l’état de santé se dégrade, faisait face à de graves accusations et risquait une peine sévère alors que les faits qui lui sont reprochés n’ont aucun fondement, lit-on dans le communiqué de la SNJT.
Notons que la Cour de cassation de Tunis examinera vendredi 15 mars 2024 le recours déposé par la journaliste contre la décision de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Sousse.
Chadha Hadj Mbarek a été arrêtée début octobre 2021 dans le cadre de l’affaire dite de la «société Instalingo». Elle est accusée de complot contre la sûreté de l’Etat, d’atteinte à l’ordre public et d’outrage au président de la république.
L’été dernier, le juge d’instruction a ordonné la libération de la journaliste et l’abandon des charges retenues contre elle, mais après avoir renvoyé l’affaire en appel, Chadha demeure en détention à la prison d’El Messadine à Sousse