Selon une étude de la Dares, le taux d’emplois vacants s’élevait en France à 2,6 % au troisième trimestre 2024 dans les entreprises du secteur privé, contre 2,9 % un an plus tôt et 3,4 % fin 2022. Est défini comme un emploi vacant « un poste libre, nouvellement créé ou inoccupé, ou encore occupé et sur le point de se libérer, pour lequel des démarches actives sont entreprises pour trouver le candidat convenable ».
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Au total, 520 000 emplois étaient vacants en France au troisième trimestre 2024, soit une baisse de 4 % par rapport au trimestre précédent, avec des reculs de 10 % dans l’industrie, de 4 % dans le tertiaire, mais, en revanche, une hausse de 3 % dans le secteur de la construction. Dans le détail, 46 % des emplois déclarés vacants correspondent à des emplois inoccupés, 30 % à des emplois nouvellement créés et 24 % à des emplois encore occupés et sur le point de se libérer. Par rapport à son pic de 675 000, atteint au quatrième trimestre 2022, le nombre d’emplois vacants s’inscrit en net repli de 23 % .
Selon, cette fois, les données d’Eurostat, le taux d’emplois vacants se situait à 2,3 % au troisième trimestre 2024 dans l’Union européenne, contre 2,4 % trois mois plus tôt et 3,1 % au deuxième trimestre 2022. Les taux d’emplois vacants les plus élevés sont observés aux Pays-Bas (4,3 %), en Belgique (4,2 %) et en Autriche (3,8 %) tandis que, à l’inverse, les taux les plus faibles sont constatés en Roumanie et en Bulgarie (0,8 %), ainsi qu’en Pologne et en Espagne (0,9 %).
