Emmanuel Macron n’a pas le monopole de la procrastination. A l’image du président de la République au moment de nommer un premier ministre, les membres du parti Les Républicains (LR) prennent aussi leur temps avant de décider de leur participation ou non au gouvernement de François Bayrou. Afin de constituer son équipe « avant Noël », le nouveau locataire de Matignon a pourtant demandé une réponse d’ici à vendredi après-midi aux différentes forces politiques invitées à discuter avec lui, le jeudi 19 décembre. « Il reste encore du temps jusqu’à demain [vendredi 20] », laissait entendre, à la sortie de la réunion, l’entourage de Laurent Wauquiez, président des députés LR et un des six convives d’une délégation pléthorique.
Parmi les trois offres avancées par François Bayrou, la droite évince déjà la troisième, celle d’être dans l’opposition. Hors de question de censurer un gouvernement, même dirigé par un centriste accusé de trahisons répétées par le passé. Il ne faudrait pas écailler le vernis du « parti de gouvernement », retrouvé avec le passage du Républicain Michel Barnier à Matignon. Pour Les Républicains, il ne reste donc que deux options : participation ou soutien sans participation.
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