Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Ben Arous a émis deux mandats de dépôt à l’encontre de deux cadres de la Pharmacie centrale de Tunisie
Les charges retenues contre les intéressés portent sur l’exploitation de leur fonction publique dans le but d’obtenir des avantages pour eux-mêmes ou pour autrui, ainsi que des préjudices causés à l’administration, selon une source judiciaire anonyme citée par la radio Mosaïque.
Les faits remontent à 2015, lorsqu’une « recette technique » pour la fabrication de certains médicaments a disparu après que la décision ait été prise de cesser leur importation et de se tourner vers leur production locale par les laboratoires de la Pharmacie centrale, dans un objectif d’économies de devises. Selon la même source, il a été ensuite révélé que cette technologie était détenue par une société privée concurrente de la Pharmacie centrale, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête sur l’incident.