Au Mali, la justice requiert un an ferme contre l’opposant Issa Kaou N’Djim

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Publié le 24 décembre 2024

Lecture : 1 minute.

Une peine d’un an de prison ferme a été requise, lundi 23 décembre, au Mali, contre, Issa Kaou N’Djim, un opposant jugé devant un tribunal de Bamako pour avoir tenu des propos critiques contre les militaires au pouvoir au Burkina Faso voisin, selon une source judiciaire.

L’agent judiciaire de l’État a également demandé à Issa Kaou N’Djim, figure politique malienne connue pour avoir soutenu le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, avant de prendre ses distances, le paiement d’une amende de 5 millions de F CFA (7 659 euros).


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La décision a été mise en délibéré au 30 décembre. Issa Kaou N’Djim est poursuivi « pour offense commise publiquement envers un chef d’État étranger et injures commises par le biais d’un système d’information ». Il avait été placé en détention mi-novembre à la prison civile de Bamako.

Révoqué du CNT

L’opposant avait mis en doute, lors d’une émission sur la télévision locale Joliba TV News, la crédibilité d’un supposé coup d’État déjoué au Burkina Faso, membre avec le Mali et le Niger de l’Alliance des États du Sahel (AES). Fermée depuis novembre par les autorités maliennes en rapport avec le dossier de Issa Kaou N’Djim, Joliba TV News a finalement écopé mi-décembre d’une suspension de six mois.

Issa Kaou N’Djim a été l’un des vice-présidents du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif des militaires au pouvoir au Mali, avant de se prononcer en faveur d’une fin rapide de la période dite de transition censée rétablir un régime dirigé par des civils.

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En décembre 2021, il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour « atteinte au crédit de l’État », après des propos jugés subversifs sur les réseaux sociaux. Il a été révoqué du CNT et empêché à plusieurs reprises de quitter le territoire.


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La junte au Burkina Faso annonce régulièrement des cas de tentatives de déstabilisation, conduisant notamment à l’interpellation de plusieurs officiers et de civils. La dernière en date remonte à fin septembre.

(Avec AFP)


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