L’afrogospel, ce nouveau genre musical qui fait danser (et prier) l’Afrique

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« Jérusalem est ma maison / Protège-moi, montre-moi la voie / Ne me laisse pas ici… » Ces paroles imprégnées de foi chrétienne ne vous disent rien ? Elles ont pourtant fait danser le monde entier en pleine pandémie de Covid-19. En zoulou dans le texte, elles sont les premiers mots du tube Jerusalema. Avec plus de 600 millions de vues sur YouTube, le hit des Sud-Africains Master KG et Nomcebo Zikode est l’un des marqueurs du succès planétaire des musiques afro. Mais pas seulement. Ses paroles religieuses associées à des rythmes entraînants font également écho à la montée en puissance d’un gospel « nouvelle formule » né sur le continent africain et qui cartonne bien au-delà.

Parmi les 100 artistes de gospel les plus écoutés au monde en 2024 sur Spotify, huit étaient africains, a annoncé la plateforme en décembre. Parmi eux, des références comme les Sud-Africains du groupe Joyous Celebration, qui, dans les années 1990, furent parmi les premiers à introduire des rythmes contemporains dans le gospel africain. Mais aussi des chanteurs « afrogospel » mêlant des messages bibliques aux rythmes de l’afrobeats, comme la Nigériane Mercy Chinwo, qui met en scène une « armée de Jésus » dans son clip We Move.

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