L’Agence mondiale antidopage (AMA) a confirmé, mardi 30 avril, la non-conformité de la Tunisie au Code mondial antidopage et annoncé des sanctions contre le pays.
La Tunisie ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux, et le drapeau tunisien ne sera pas autorisé à être levé aux Jeux olympiques et paralympiques, jusqu’à ce qu’il soit en mesure d’être réintégré par l’AMA.
Les représentants tunisiens ne seront pas non plus éligibles pour siéger dans les comités ou conseils d’administration de l’AMA.
Dans un communiqué, l’agence explique que la décision de non-conformité, « définitive » et « avec effet immédiat » à l’encontre de la Tunisie, résulte de « son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du Code mondial antidopage au sein de son système juridique ».
Aucune contestation
Le pays disposait de quatre mois à partir de novembre 2023 pour adopter « un certain nombre de modifications aux textes législatifs et règlementaires » pour se conformer au code du cadre juridique tunisien.
Mais, début avril, « les non-conformités n’étaient toujours pas résolues » et l’Organisation nationale tunisienne antidopage (ANAD) « n’a pas contesté » l’allégation de non-conformité de l’AMA.
L’agence mondiale, installée à Montréal, souligne que trois autres organisations sont non-conformes au Code mondial antidopage : le Comité national olympique de l’Angola, l’agence russe antidopage et la Fédération internationale de fitness et de bodybuilding.