DocuSign s’offre Lexion, spécialisé dans l’automatisation de contrats

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En décembre dernier, DocuSign se penchait sur une éventuelle cession de ses activités. Quelques mois plus tard, l’option n’est pas écartée et l’entreprise envisage toujours de se vendre à un fonds d’investissement. Toutefois, cela ne l’empêche pas de continuer à se développer et à se diversifier, notamment dans le domaine de la gestion de contrats.

Après avoir lancé DocuSign IAM, pour Intelligent Agreement Management, un service de gestion des accords, l’Américain leader de la signature électronique a annoncé s’apprêter à acheter Lexion, ce 6 mai. L’acquisition de la start-up américaine spécialisée dans l’automatisation des processus contractuels devrait s’élever à 165 millions de dollars, soit un peu plus de 153 millions d’euros, rapporte Techcrunch.

À l’origine, Lexion proposait une intelligence artificielle à destination des juristes, utilisée pour répondre en langage naturel à des questions sur les contrats. Puis, ses services se sont élargis à d’autres domaines d’activité, comme les ressources humaines, les services financiers et l’IT.

L’acquisition de Lexion doit apporter aux services de DocuSign une vision plus précise sur les données et la structure des contrats, tout en améliorant l’identification de potentiels risques. Le modèle d’IA de Lexion servira lors des étapes de négociations et de création de contrat. De son côté, la plateforme de Lexion va intégrer les produits et les services de DocuSign.

Lexion a déjà levé l’équivalent de plus de 32,7 millions d’euros en capital-risque et compte parmi ses investisseurs Khosla Ventures, Madrona et Point72 Ventures. La start-up a été créée en 2019 par trois hommes familiers de la tech et du B2B. Emad Elwany, un ancien de Microsoft, l’ingénieur James Baird et Gaurav Oberoi qui cofondé la plateforme de sondage Precision Polling, rachetée par SurveyMonkey peu de temps après son lancement. Lexion a été incubée dans la branche dédiée à l’IA l’Allen Institute.

DocuSign est évalué à 12,5 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros). Au début de l’année, l’entreprise a annoncé se séparer de 6 % de ses effectifs, soit environ 400 emplois. Cela dans le but d’être plus attractif pour les acquéreurs. En février 2023, elle avait annoncé se séparer de 10% de ses salariés afin de soutenir ses objectifs de croissance et de rentabilité. Selon les informations de Reuters, en janvier, Bain et Hellman & Friedman incarnerait l’un des derniers prétendants pour acheter Docushare. La transaction pourrait incarner l’un des rachats avec effets de levier (LBO) les plus importants de l’année 2024.

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