Ils ne sont plus qu’une poignée de cabarets au centre-ville de Tunis. Plusieurs de ces enseignes ont disparu ces dernières années et seuls le Crazy Horse, Monseigneur et la Potinière résistent encore.
Jusqu’au tournant du nouveau siècle, il restait possible de danser et veiller dans plusieurs clubs et discothèques du centre-ville de Tunis. Les grands hôtels avaient chacun leur boîte à l’image du Joker à l’International ou de l’Étoile du sud à l’Africa.
Les danseurs se retrouvaient aussi au Tunis Club et à l’hôtel du lac alors que plusieurs cabarets restaient ouverts toute la nuit. Si Monseigneur, le Crazy Horse et la Potinière existent toujours, d’autres enseignes ont disparu. C’est le cas par exemple de la Forestière ou des Champs Élysées.
De nos jours, le Crazy Horse au Colisée, le Monseigneur à la rue de Marseille et la Potinière à la rue de Hollande continuent à faire vivre un Tunis by night qui a pratiquement déserté le centre-ville.