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Gabriel Attal assume ses attaques contre Raphaël Glucksmann et estime que l’élection n’est pas jouée d’avance

Le premier ministre a également été interrogé sur France 3 au sujet de ses attaques non seulement contre l’extrême droite dans cette campagne, mais aussi contre la tête de liste du PS-Place Publique, Raphaël Glucksmann, talonnant Valérie Hayer dans les sondages, alors même que cette dernière avait déclaré au début de sa campagne que l’eurodéputé socialiste votait « à 80 à 90 % » en commun avec le groupe Renew au Parlement.

Gabriel Attal a répondu que, sur « la reconnaissance du nucléaire en Europe, (…) Raphaël Glucksmann, comme La France insoumise, s’y est opposé », tout comme il s’est opposé au plan de relance européen ou encore au pacte sur la migration et l’asile.

« Beaucoup de Français sont en train de rentrer dans cette campagne », a ensuite estimé le chef du gouvernement, appelant à la mobilisation le 9 juin et refusant les prédictions faites dans les sondages pour la candidate du camp présidentielle, donnée loin derrière le Rassemblement national. Il a ajouté : « Evidemment, on se bat pour gagner cette élection, mais pas pour nous, pour les Français. »

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Gabriel Attal a ensuite esquivé les questions au sujet des potentielles conséquences pour lui en cas d’échec de la liste portée par Valérie Hayer le 9 juin, et son avenir à Matignon, martelant les enjeux européens du scrutin, face à la montée potentielle de l’extrême droite qui pourrait devenir une « minorité de blocage » au Parlement européen.

« C’est une élection européenne, celui qui est le garant de nos institutions, qui fait les choix, c’est le président de la République, et il a indiqué que c’était une élection européenne aux conséquences européennes », a-t-il dit. « Personne ne m’a présenté comme une arme contre qui que ce soit. Le président de la République m’a nommé et il m’a dit “je te nomme parce que je veux que tu puisses prendre les bonnes mesures, accomplir les réformes pour les Français”. Et je me bats » sur l’agriculture, « pour le retour de l’autorité », a-t-il fait valoir.

« C’est une élection européenne qui a des conséquences européennes », a-t-il poursuivi, en citant Emmanuel Macron. « Ce qui se joue le 9 juin, c’est l’avenir de la France en Europe et (…) c’est beaucoup plus important que tout le reste ».

Interrogé enfin sur les événements en Nouvelle-Calédonie, il a reconnu que « la situation n’[était] pas redevenue normale ». Conformément à l’annonce faite plus tôt dimanche par le Haut-Commissariat de la République, Gabriel Attal a toutefois assuré que le scrutin européen se tiendrait bien le 9 juin sur l’île du sud du Pacifique : « Vous avez des bureaux de vote qui vont devoir être déplacés, qui avaient lieu dans une école auparavant, qui ne peuvent pas être mis en place au même endroit, mais évidemment, tous les services de l’Etat sur place sont au travail (…). Dès le début de cette crise, on a évidemment anticipé l’échéance du 9 juin, le fait que les Calédoniens devaient évidemment, comme tous les Français, pouvoir voter aux élections européennes. »

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