La Commission européenne veut faire passer les taxes sur les voitures électriques chinoises de 10 à 38%.
Les autorités chinoises dénoncent Bruxelles et sa décision d’augmenter les droits de douane pour ses véhicules électriques.
Une enquête de la Commission sur la chaine de fabrication dans le pays a mis en évidence des « subventions déloyales » et elle souhaite qu’à partir du mois prochain, les constructeurs automobiles chinois s’acquittent de 38% de taxes.
Le porte-parole du ministère chinois du commerce, He Yadong, dénonce « un acte de protectionnisme flagrant » qui « non seulement portera atteinte aux droits et intérêts légitimes de l’industrie chinoise des véhicules électriques, perturbera la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et l’Europe dans le domaine des véhicules à énergie nouvelle, mais faussera également l’industrie automobile mondiale et les chaînes d’approvisionnement, y compris celles de l’Union européenne« .
Le gouvernement chinois a promis de réagit à la hausse de ces droits de douane, ce qui inquiète les producteurs européens de cognac, de porc et de parfum.
Le Chine menace également de se plaindre auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce.
Un contentieux ancien entre la Chine et l’Union européenne
Les voitures électriques sont le dernier point chaud d’un différend plus large entre l’Union européenne et la Chine.
Bruxelles affirme que les aides publiques accordées par Pékin aux technologies vertes sont de la concurrence déloyale.
Avec ces nouveaux droits de douane, qui devraient entrer en vigueur le mois prochain, il s’agit d’un rééquilibrage.