aucun élu chez les ministres candidats du gouvernement Attal, mais plusieurs ballottages favorables

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Aucun des vingt-quatre ministres d’Emmanuel Macron n’a réussi à franchir la barre des 50 % des voix dès le premier tour des élections législatives, dimanche 30 juin. Pas même le populaire Gabriel Attal, implanté depuis 2014 à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, dont la sociologie est favorable aux macronistes. Le premier ministre a réuni 43,9 % des suffrages dans son fief, contre 48,1 % au premier tour en 2022. Il se retrouvera au second tour face à la candidate socialiste du Nouveau Front populaire (NFP), Cécile Soubelet (34,5 %).

Dans la circonscription voisine de Boulogne-Billancourt, où il a été parachuté à la faveur d’un accord avec la fédération Les Républicains (LR) du département, Stéphane Séjourné, délégué général du parti présidentiel et ministre des affaires étrangères, fait mieux que le premier ministre, avec 46,1 % des voix. Ce qui devrait lui permettre de l’emporter aisément au second tour face à la candidate écologiste Pauline Rapilly Ferniot (21,4 %).

De la même façon, dans les circonscriptions aisées des Hauts-de-Seine et des Yvelines, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot (43,4 %), et la ministre chargée des relations avec le Parlement, Marie Lebec (44,1 %), devraient retrouver sans difficulté leur siège de députée.

Désistements

Dans son fief du Nord, l’ancien maire de Tourcoing et ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, solidement implanté, a réuni 41 % des suffrages et affrontera un candidat du Rassemblement national (RN), le 7 juillet. Tout comme le ministre de l’agriculture Marc Fesneau sur ses terres du Loir-et-Cher. Fragilisé par la forte progression du RN depuis 2022, ce proche de François Bayrou a bénéficié d’un coup de théâtre, trois jours avant le vote : La France insoumise (LFI) a retiré l’investiture à Reda Belkadi, en raison de tweets antisémites. La réélection du ministre est désormais entre les mains des électeurs de gauche.

Sa collègue à l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher, en quête d’un mandat électif, est devancée de 16 points par le parti lepéniste dans le Pas-de-Calais. Il lui faudra un très bon report des voix de gauche pour conquérir un siège de députée. Elle bénéficiera au second tour de la décision de LFI de retirer ses candidats arrivés en troisième position en cas de danger d’une victoire de l’extrême droite. Tout comme les ministres délégués Aurore Bergé (Yvelines), Guillaume Kasbarian (Eure-et-Loir), Frédéric Valletoux (Seine-et-Marne), Franck Riester (Seine-et-Marne), ou les secrétaires d’Etat Marina Ferrari (Savoie), Patricia Mirallès (Hérault) et Hervé Berville (Côtes-d’Armor), qui ne peuvent espérer être élus au second tour que grâce à ces désistements.

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