Le mardi 2 juillet 2024, le parti « Amal w Injaz » a informé que son secrétaire général Abdellatif Mekki, candidat à la présidence, doit comparaître devant un juge d’instruction le 12 juillet. La convocation est liée au décès survenu en 2014 de Jilani Daboussi, un ancien élu des ères Ben Ali et Bourguiba. Daboussi est mort peu après avoir été libéré d’une période de détention qui a suscité la controverse.
L’affaire Daboussi, qui implique des accusations de pressions et de corruption contre d’anciens ministres dont Mekki, a déjà fait l’objet d’une dénonciation par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU. Une enquête a été ouverte en 2022 sur les circonstances de ce décès.
« Amal w Injaz » souligne que cette convocation survient cinq jours après l’annonce de la candidature de Mekki. Le parti affirme que son candidat se présentera à la justice « avec une conscience tranquille », tout en exprimant des inquiétudes sur le timing et les motivations potentiellement politiques de cette convocation.