Le 21 mars, la conseil d’administration de la Banque mondiale devait examiner sa nouvelle stratégie de coopération avec la Tunisie pour la période 2023-2027. La réunion a été reportée sine die après la décision du président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, d’interrompre ses travaux en Tunisie. Le dirigeant s’est ému des violences à caractère raciste qui ont suivi le discours du président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, contre les Subsahariens le 21 février. Si elle était confirmée, la sanction serait lourde de conséquences pour le pays. Jeune Afrique fait le point sur les impacts de cette décision sur l’économie de la Tunisie.
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Sans Banque mondiale, pas de budget à l’équilibre