Les dirigeants de l’Union européenne se retrouvent à partir de jeudi à Bruxelles. Les 27 doivent s’entendre sur la répartition des principaux postes à responsabilité de l’UE. Un accord se dessine sur les noms d’Ursula von der Leyen, d’Antonio Costa, et de Kaja Kallas.
Les dirigeants de l’Union européenne sont arrivés jeudi à Bruxelles avec un accord presque conclu sur les prochains responsables des institutions.
Les chrétiens-démocrates, les sociaux-démocrates et les libéraux se sont entendus avant le sommet sur trois noms : l’Allemande Ursula von der Leyen, le Portugais Antonio Costa et l’Estonienne Kaja Kallas pour diriger respectivement la Commission européenne, le Conseil européen et la diplomatie européenne.
« Je m’attends à des débats, mais les trois familles politiques centristes sont parvenues à un accord. Je pense que l’accord sera ainsi, mais nous devons encore voir, bien sûr« , estime à son arrivée le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Toutefois, les compromis peuvent révéler des surprises. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, juge que son parti a été exclu de cette décision malgré les résultats des élections européennes. Elle a fait savoir ces derniers jours son mécontentement et a refusé de s’exprimer à son arrivée au sommet.
Son homologue polonais a souhaité amener un peu de sérénité.
« Personne ne respecte plus que moi la Première ministre Meloni et l’Italie. Et c’est un malentendu, il faut parfois une plateforme politique spécifique pour faciliter le processus« , explique Donald Tusk.
« Il n’y a pas d’Europe sans l’Italie et il n’y a pas de décision sans (Giorgia) Meloni« , assure-t-il.
Les 27 n’ont pas besoin du vote de Rome pour obtenir la majorité requise, mais ces décisions sont prises généralement par consensus.