Une enquête réalisée pendant la dernière phase du championnat d’Europe de football a révélé que plusieurs entreprises portugaises auraient enfreint le code de la publicité.
PUBLICITÉLa direction générale de la consommation du Portugal (DGC) a annoncé mercredi son intention d’infliger des amendes à trois entreprises pour avoir utilisé le drapeau national afin de vendre de l’alcool.
Les entreprises en question, qui ont enfreint le code de la publicité, risquent des amendes allant d’environ 2 500 € à 25 000 €.
Au cours d’une enquête menée entre le 8 et le 15 juillet – alors que se jouait la dernière phase de l’Euro de football en Allemagne – la DGC a analysé 232 publicités faisant la promotion de boissons alcoolisées.
Ces dernières ont été publiées sur 53 sites web et réseaux sociaux, dont Facebook et Instagram, et 20 entreprises au total ont été interrogées.
La DGC a cependant souligné que ces infractions spécifiques ne concernaient que le marketing sur les réseaux sociaux, et non sur les supports de publicité plus traditionnels.
Des limitations strictes pour la publicité des boissons alcoolisées
Comme dans de nombreux pays européens, le Portugal dispose de règles strictes concernant la promotion de l’alcool.
Il est notamment interdit aux publicitaires d’associer des boissons alcoolisées à des symboles nationaux tels que le drapeau portugais.
Une autre règle interdit la promotion de l’alcool à la radio et à la télévision entre 7h et 22h30, et les entreprises n’ont pas le droit de cibler les mineurs avec ce type de publicité.
Sur ce dernier point, la DGC a ajouté un avertissement supplémentaire mercredi.
« En raison de l’absence de restrictions dans la législation concernant les heures de diffusion de la publicité pour les boissons alcoolisées sur les réseaux numériques, il n’est pas possible d’empêcher la publicité d’être présentée sans distinction aux mineurs », explique-t-elle.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement portugais sanctionne des entreprises qui utilisent des symboles nationaux pour promouvoir l’alcool. En 2023, deux infractions similaires ont donné lieu à des procédures disciplinaires de l’État, bien que ces affaires n’aient pas encore été classées.
