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Cinq ans après “A Moment For…”, qui invitait à réfléchir à nos comportements, souvent absurdes, Andy Emler et son incontournable MegaOctet (qui célèbre le retour du guitariste Nguyen Lê) reviennent avec un nouveau répertoire, créé en 2020, “No Rush !”, pour “ne pas se précipiter tête baissée vers les mêmes impasses”. Un répertoire plein d’inattendus où l’orchestre devient le seul soliste, où “la musique explore, explose, surprend et sans se presser se repose”.
Après “A Moment For…”, un moment pour… “réfléchir à nos comportements, souvent absurdes, “No Rush !”, pour ne pas se précipiter tête baissée vers les mêmes impasses, vers un “retour à l’anormale”. Cette nouvelle musique pour exprimer un optimisme, une utopie sociétale qui, on l’espère deviendra réalité. “No Rush !”, création 2020, n’est pas une œuvre de plus pour le “maintenant mythique” MegaOctet, mais bien une peinture de l’éphémère où tout va trop vite.
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La prise de risque ici ?… la patience de la découverte et de la curiosité de l’autre. Un coup de gueule, une bulle d’oxygène pour une philosophie de vie audacieuse, une réalité du sensible. Un nouveau répertoire plein d’inattendus où l’orchestre devient le seul soliste, où la musique explore, explose, surprend et “ sans se presser”… se repose ! On ne présente plus le MegaOctet sous sa version à neuf musiciens tant il y aurait à dire sur les nombreux enregistrements et différents répertoires. (MegaOctet joue Frank Zappa, les percussions de Strasbourg et le MegaOctet…)
“No Rush !”… Prenons notre temps, écoutons, composons. Ce moment d’intense solitude que fut le confinement a été pour Andy Emler l’occasion d’une réécoute des musiques du XXème siècle (Arnold Schönberg, Witold Lutoslawski, György Ligeti, Maurice Ohana, Philippe Manoury, Tristan Murail, Bernard Cavanna…), puis d’une intense phase d’écriture.
Open jazz
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53 min
Dans cette suite composée tout spécialement pour les neuf musiciens de l’orchestre (retour du guitariste Nguyên Lê qui participa à la première mouture du MegaOctet en 1989), on retrouve, étendue, la pâte, la signature sonore emlérienne. Ses combinatoires orchestrales (l’orchestre, le jeu collectif mis en avant, pas de solo de piano), ses mélismes et autres métissages, la couleur ravélienne associée au feu rythmique stravinskien, sa subtile dialectique composition/improvisation et ses alliages de timbres inédits.
Jazz été
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1h 00
Une fois de plus, Andy Emler est ici pianiste, compositeur, arrangeur, metteur en scène/en sons, mais aussi et surtout chef d’orchestre naturel, c’est-à-dire catalyseur d’énergies, d’enthousiasmes ; cela s’entend. “No Rush !”. La musique prend son temps. Elle est architecturée tout autant que mouvementée ; la masse orchestrale et le solipsisme, la nomenclature et l’aventure, l’autorité et la sensation, la ferveur et l’humour, le lyrisme et le murmure, le défrichement et le crissement, l’enlacement et l’enchantement, l’éclat et l’évidence.
Franck Médioni (extrait du communiqué de presse)