Boombass présente sa vision de la jungle

Boombass, le producteur du duo Cassius présente son nouveau projet.

Cet album de 7 titres s’intitule Wipe Out. En référence au jeu Playstation, apparu à la fin des 9O. La musique des Chemical Brothers, Orbital ou Prodigy, qui revenait sans cesse, collait à l’image et s’imprimait dans nos mémoires.

Pour raconter la genèse de son nouveau projet, Boombass, a pris sa plume pour écrire une nouvelle de 10 pages, où il raconte des moments très intimes de sa vie, évoquant le décès de sa mère en 2021, et quelques années avant, celui de son frère de son, le regretté Philippe Zdar avec qui ils formaient le célèbre groupe Cassius, un déménagement va le confronter à des souvenirs musicaux heureux, comme les masters de l’album 1999 de Cassius.

Mixés sur des cassettes DAT on peut entendre, au loin, l’influence de ce jeu vidéo sur la musique. Sinclair, le frère cadet de Boombass et Zdar étaient meilleurs gamers que lui et prenaient un grand plaisir à le voir enrager à chacune de ses défaites. Nous prenons le même plaisir aujourd’hui suivre le chemin solo parcouru. Désormais par Boombass, livre, exposition, collaborations diverses à des projets d’autres artistes, et aujourd’hui Wipe Out, ce disque qui lui a donné envie de revisiter les beats et les samples. Un déroutant voyage dans le temps.

Boombass a exploré cette contrée musicale, la Jungle anglaise de la fin des années 90, qu’il n’écoutait pas du tout à l’époque, mais qui lui a offert un terrain de jeu, une nouvelle voie, et la source d’une nouvelle fraîcheur. Elle donne lieu à des titres que l’on croit tout droit sortis des sous-systèmes de Londres pendant le carnaval de Notting Hill Gate. Pur kiffe !

Rude Boy, nous transporte à l’automne 1997, dans la cabine du studio rue des Martyrs, le QG de Boombass et Zdar. Les jours ont défilé, pendant que Boombass produisait cette musique influencée par des heures passées à jouer à Wipeout. Son ordinateur, plein à craquer, possède un million de possibilités en plus que l’Atari et l’Akaï de l’époque, et l’état d’esprit reste intact la liberté aussi. Le Paradise !

Boombass confie avoir passé dix jours dans un état second durant lesquels il a retrouvé une insouciance musicale, proche de celle de ses débuts. Le message que l’on comprend clairement, c’est que malgré les lourdes épreuves qu’il a traversé, il reste debout et combatif.

Ssstand up, debout, le cri de guerre universel extrait de Wipe Out, la machine irrésistible à danser du Boombastic, Boombass.

Wipe Out, le nouvel album de Boombass est déjà disponible.