Leonard Bernstein – Lillian Hellman / d’après Voltaire et Hugh Wheeler
paroles de Richard Wilbur ; paroles supplémentaires de Stephen Sondheim, John Latouche, Dorothy Parker, lillian Hellman et Leonard Bernstein,
Candide
Comic operetta en deux actes créé le 1er décembre 1956 au Martin Beck Theatre, à New York (avant-première le 29 octobre 1956 au Colonial Theatre de Boston).
Opéra enregistré par France Musique le 22 décembre 2022 à l’
Opéra national de Lyon. Version révisée de 1989. Nouvelle production.
Distribution de Candide de Bernstein à l’Opéra de Lyon :
Wayne Marshall : Direction musicale
Daniel Fish : Mise en scène
Paul Appleby : Candide, Ténor
Sharleen Joynt : Cunégonde, Soprano
Derek Welton : Pangloss, Baryton
Tichina Vaughn : The Old Lady, Mezzo-soprano
Peter Hoare : Le Gouverneur / Vanderdendur / Ragotski, Ténor
Sean Michael Plumb : Maximilien, Baryton
Thandiswa Mpongwana : Paquette, Mezzo-soprano
Robert Lewis : Charles Edward / 1er Inquisiteur / Crook / Alchimiste / Señor 1, Ténor
Pawel Trojak : Martin / 2ème Inquisiteur / Le Capitaine / Herman Augustus / Junkman, Baryton
Pete Thanapat : Tsar Ivan / 3ème Inquisiteur-Juge / Croupier / Señor 2, Baryton-basse
Tigran Guiragosyan : Le Sultan Ahmet, Ténor
Antoine Saint-Espès : Un Montreur d’ours / Stanislas, Baryton
Paolo Stupenengo : Un Docteur, Baryton-basse
Didier Roussel : Un Marchand de cosmétiques, Ténor
Marie-Eve Gouin : Soprano (Quatuor et trio)
Sylvie Malardenti : Mezzo-soprano (Quatuor et trio)
Didier Roussel : Ténor (Quatuor et trio)
Charles Saillofest : Baryton-basse (Quatuor)
Paul Lazar : Le Narrateur, Acteur
Solistes du Lyon Opéra studio
Chœurs de l’Opéra national de Lyon
Benedict Kearns : Chef des Chœurs
Orchestre de l’Opéra national de Lyon
Andrew Lieberman, Perrine Villemur : Décors
Terese Wadden : Costumes
Eric Wurtz : Lumières
Annie B Parson : Chorégraphie
Catherine Galasso : Collaboration à la chorégraphie
Programmation musicale de Judith Chaine :
Marc Blitzstein,
Sonate 1927 – pour piano, en 9 mouvements :
Mouvements 1 à 8
Steffen Schleiermacher : Piano
MDG Scène MDG 613 1434-2
Kurt Weill – Berthold Brecht / paroles de Marc Blitzstein,
L’Opéra de quat’sous :
Mack the Knife
Ella Fitzgerald : Chant
Lou Levy : Piano
Herb Ellis : Guitare électrique
Wilfred Middlebrooks : Contrebasse
Gus Johnson : Batterie
Fondamenta FON 1704027
Ambroise Thomas,
Raymond ou le Secret de la reine :
Ouverture
Orchestre National de France
Leonard Bernstein : Direction musicale
Radio France – Ina FRF 023
Richard Strauss – Hugo von Hofmannsthal,
Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose), op 59, TrV 227 :
Acte I (extrait) :
– Le Chanteur « Die rigori armato il seno » (« Le sein armé d’une rigueur extrême »)
– Le Baron, Le Notaire, Le Chanteur « Als Morgengabe ganz separat im jedoch »
(« Comme corbeille de noce – mais tout à fait séparatim et avant la dot »)
– La Maréchale, Valzacchi, Le Baron et Annina « Mein lieber Hippolyte » (« Mon cher Hippolyte »)
– La Maréchale « Da geht er hin der aufgeblas’ne schlechte Kerl »
(« Et le voilà parti, ce mauvais drôle bouffi de prétention »)
– La Maréchale, Octavian « Ach du bist wieder da… Die Zeit die ist ein sonderbar’ Ding… Ich werd’ jetzt in die Kirchen geh’n »
(« Ah ! Tu es revenu !… Le temps est une chose étrange… Je vais aller à l’église »)
– La Maréchale, Les Laquais « Ich hab’ ihn nicht einmal geküsst » (« Je ne l’ai même pas embrassé »)
Christa Ludwig : La Maréchale, Mezzo-soprano
Walter Berry : Le Baron Ochs, Baryton-basse
Dame Gwyneth Jones : Octavian, Soprano
Placido Domingo : Un Chanteur, Ténor
Murray Dickie : Valzacchi, Ténor
Margarita Lilowa : Annina, Mezzo-soprano
Ljubomir Pantscheff : Un Notaire, Basse
Membres du Choeur de l’Opéra d’Etat de Vienne
Orchestre Philharmonique de Vienne
Leonard Bernstein : Direction musicale
Sony Classical 889854171426566/79
Argument de Candide de Bernstein :
Par Alain Perroux.
Acte I. En Westphalie, quatre jeunes gens mènent la plus heureuse des vies possibles dans le château du baron Thunder-Ten-Tronck : Cunégonde, la fille du baron, son frère Maximilien, leur cousin bâtard Candide et la servante Paquette. Les raisons d’une telle félicité ? C’est que Candide aime ses semblables, Paquette est lutinée par le baron, et Cunégonde et Maximilien s’émerveillent de leur propre beauté. Et puis les quatre jeunes gens reçoivent les leçons du philosophe Pangloss, qui enseigne à ses élèves qu’ils vivent dans le meilleur des mondes possibles : tout ce qui existe est prévu, juste et bon.
Après la classe, Paquette reste seule avec Pangloss, qui doit lui donner une leçon particulière sur les lois de l’attraction des corps féminins et masculins ! Piquée par la curiosité, Cunégonde les observe en cachette et s’en va tester à son tour cette loi physique avec Candide, qu’elle aime d’un amour payé de retour. Maximilien les surprend en plein ébat et avertit son père. Le baron, furieux, chasse Candide du château à coups de pied dans le derrière et le bannit de Westphalie.
Condamné à errer, Candide rencontre deux soldats qui l’enrôlent dans l’armée bulgare, laquelle s’apprête à attaquer la Westphalie. Malmené par sa compagnie, Candide est sauvé par l’annonce que les Bulgares ont déclaré la guerre à la Westphalie. Il reste dans le camp, pensif.
Au château, le baron et sa famille prient pour leur salut. Mais l’armée bulgare les attaque et les tue tous. Après avoir subi un viol collectif, Cunégonde est laissée pour morte.
Parmi les ruines, Candide cherche en vain son cadavre.
Toujours errant, il retrouve Pangloss dévoré par la syphilis. Ce dernier lui raconte l’histoire du mal qui le ronge, qu’il présente comme le cadeau naturel de l’amour. Candide et Pangloss embarquent finalement pour Lisbonne. Mais voilà qu’un tremblement de terre meurtrier décime la ville, le jour même où ils abordent en son port.
Ils sont tous deux arrêtés par l’Inquisitioncomme hérétiques. Lors de l’autodafé qui s’ensuit, Pangloss est pendu et Candide fouetté. Toujours, pourtant, il continue de penser que la philosophie de Pangloss était juste malgré tout.
Pendant ce temps, à Paris, Cunégonde vend ses charmes à un riche Juif et à un Cardinal-Archevêque. Tous deux se la répartissent suivant les jours de la semaine et la couvrent de bijoux. Cunégonde fait part de son déchirement entre sa misérable condition et sa fascination pour les richesses.
Candide la retrouve, mais leurs effusions sont interrompues par l’arrivée du Juif puis du Cardinal-Archevêque, qu’il tue par maladresse. Guidés par la Vieille Dame, compagne de Cunégonde, ils s’enfuient et font étape à Cadix. La Vieille Dame entreprend de séduire trois Espagnoles avec un tango endiablé. Un Capitaine propose alors à Candide d’aller chercher fortune dans le Nouveau Monde et de s’engager dans la mission jésuite de Montevideo. Les trois fugitifs embarquent donc pour cette nouvelle destination.
Acte II. Candide, Cunégonde et la Vieille Dame débarquent à Buenos Aires. Le Gouverneur y examine un nouvel arrivage d’esclaves, parmi lesquels se trouvent Paquette et Maximilien sous une tenue féminine. Cunégonde attise les désirs du Gouverneur, puis Maximilien. Mais l’identité masculine de ce dernier est découverte et le jeune homme n’échappe à la mort qu’en rejoignant un groupe de jésuites qui le convoitaient. Candide, lui fuit la police qui le pour chasse en partant dans la jungle.
Dans le palais du gouverneur de Buenos Aires, Cunégonde et la Vieille Dame s’ennuient. Pendant ce temps, dans la jungle, Candide et le métis Cacambo arrivent dans une mission jésuite où se trouvent Paquette et Maximilien. Mais lorsque Candide révèle à son cousin que Cunégonde est vivante et qu’ils veulent se marier, Maximilien se met en colère. Au cours de la dispute, il meurt accidentellement. Candide est de nouveau obligé de fuir avec Cacambo. Dans la forêt, il croise notamment des femmes amatrices de singes et des cannibales amateurs de Jésuites.
Après bien des jours d’errance, il découvre l’Eldorado, où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Là, la nature est faite de pierreries, et même les animaux sont doués de parole. Mais Candide se languit de Cunégonde. Il décide donc de quitter l’Eldorado en emportant des moutons d’or. Arrivé à Surinam, il rencontre Martin, un pessimiste de carrière, puis le méchant Vanderdendur qui lui vend un bateau en échange d’un mouton doré. Accompagné des vœux des habitants de Surinam, il embarque.
Mais Vanderdendur l’a trompé : non content de lui avoir subtilisé un mouton, il lui a donné une coquille de noix qui coule prestement. Candide se réfugie sur une galère. Il y rencontre cinq rois détrônés et retrouve Pangloss. Les rois promettent de mener une vie humble dès qu’ils auront touché terre. Candide arrive à Venise, en période de carnaval, et se laisse séduire par le casino. Il reconnaît Paquette, la prostituée régnante, et Maximilien, devenu préfet de police corrompu.
Au casino, Cunégonde et la Vieille Dame entraînent les joueurs et célèbrent le triomphe de leur féminité. Néanmoins, la Vieille Dame et tous les escrocs qui l’entourent déplorent le fait que la tricherie ne garantit pas le gain. Peu après, au milieu d’un bal masqué, elle et Cunégonde se lamentent mélodramatiquement sur leur sort pour attirer les clients, tandis que Pangloss fête un gain important au milieu des entraîneuses.
Soudain les masques tombent. Candide reconnaît Cunégonde et il plonge dans la mélancolie en voyant ce qu’elle est devenue.
Désespéré, Candide achète une petite ferme hors de Venise avec son dernier mouton. Cunégonde se laisse gagner, au bout d’un temps, par la mauvaise humeur. Une nouvelle philosophie s’impose : la vie n’est ni bonne ni mauvaise. Candide et Cunégonde, désormais, s’aiment pour ce qu’ils sont. Ils décident de se marier et de cultiver leur jardin.
© L’Avant-Scène Opéra
Ouvrage de référence sur Candide de Bernstein :
Avant-Scène Opéra : Candide de Bernstein
n°234 – ISBN : 2-84385-230-7

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