La renommée de Nadia Boulanger en tant que pédagogue, pianiste et cheffe d’orchestre s’étendait jusque de l’autre côté de l’Atlantique. À ces occupations s’ajoutait celle, plus méconnue, de compositrice. Comme sa sœur Lili, Nadia apprend la composition au Conservatoire de Paris. Elle écrit une cinquantaine de mélodies et d’œuvres chambristes, mais renonce à cette activité en 1918, à la suite du décès de sa sœur. Lili Boulanger n’a pas 20 ans lorsqu’en 1913 elle obtient le prix de Rome. Elle est la première femme à décrocher cette prestigieuse couronne ; l’événement fait la une.
Tantôt lumineuses et pleines d’espoir, tantôt plus sombres, les œuvres de Nadia et Lili Boulanger témoignent toutes d’une poignante humanité. Au-delà des mélodies, Lucile Richardot, Anne de Fornel et les autres artistes réunis dans cette édition proposent un portrait à multiples facettes, une forme de récit musical recelant des pages totalement inédites à ce jour.
L’invité du jour
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