« WWWIPE OUT », machine à souvenirs

Vous connaissez peut-être déjà l’homme derrière le son du Nouveau Western d’MC Solaar, la moitié de Cassius, disons plutôt qu’il s’agit surtout avec Boombass de machine à souvenirs.

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« PPPARADISE : En cherchant bien, on l’a tous vu au moins une fois le paradis. C’est ce que la voix de « PPPARADISE » veut nous dire, qu’elle en vient. Plus j’avançais sur la musique, et plus je pensais à la bande sons des jeux vidéo de circuits en tout genre, ceux du début des années 2000. Avec des voix pitchées, un piano proche de l’euro-dance 90s sur un tempo à 144 BPM, des breaks beats et une TB303, j’imaginais la chanson habiller la dernière course, avec sa victoire qui donnerait l’accès à son paradis. La rumeur dit qu’en écoutant plusieurs fois d’affilée les 3 minutes 17 secondes de la chanson, il y en a qui y auraient eu accès ».

Vous l’entendez ici Hubert Blanc-Francard, dit BoomBass, n’est pas seulement musicien c’est aussi un auteur, son livre

Une histoire française de la French touch (Ed. Leo Scheer, 2021) en a touché plus d’un et son nouvel EP sort bientôt accompagné d’une nouvelle inédite, comme un dernier chapitre qui s’ajoute à son livre. Souvenirs et sons en boucle, jusqu’au vertige :

« 1996. Mathieu installe, dans notre appartement, une Playstation avec un jeu intitulé Wipeout. Je n’étais pas meilleur joueur (…), mais le modernisme des graphiques, la 3D et la sensation de vitesse étaient captivants. La musique des Chemical Brothers, Orbital ou Prodigy, qui revenait sans cesse, collait à l’image et s’imprimait dans nos mémoires. Nos premiers tours de circuit Wipeout ont donc aujourd’hui plus de 25 ans ».

Dans cette nouvelle, Boombass parle autant de musique que de son angoisse du service militaire ou plus tard de la mort de sa mère :

« Le jour du printemps, la date d’anniversaire de ma mère, il était 5 h du matin, et j’ai ouvert les yeux avec la musique de Prodigy dans la tête. Convaincu qu’il me fallait un retour aux sources : revisiter les beats et les samples. Cela faisait pourtant un moment que j’essayais, et à chaque fois, c’était un gigantesque pas en arrière. (…) La Jungle anglaise de la fin des années 90, que je n’écoutais pas du tout à l’époque, m’a paru une voie à explorer. Elle me permettrait de trouver une nouvelle fraîcheur ».

C’est le moins qu’on puisse dire. Réveillez-vous, écoutez ça : SSSTAND UP ou comment se tenir debout, par le son.

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SSTAND UP ce titre de Boombass est déjà disponible, et son EP WWWIPE OUT sortira vendredi prochain, accompagné d’un texte.