Dans la poursuite de sa politique de proximité, le chef de l’Etat Kais Saied s’est rendu hier dimanche 10 novembre au domaine d’Enfidha, propriété de l’État tunisien par le biais de l’Office des Terres Domaniales.
En effet, le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, dans ce domaine à l’occasion de la célébration de la Fête de l’Arbre, pour constater, comme toujours, de nouveaux dossiers de corruption.
Selon un communiqué de la présidence, le président de la République a pris connaissance de toutes les parties de ce complexe foncier, qui comprenait auparavant des espaces dédiés aux cultures fourragères, aux légumes et aux arbres fruitiers, en plus de dizaines de milliers d’oliviers, ainsi que des activités d’élevage de volailles, de bovins et de moutons, et une station de conditionnement et d’emballage de produits destinés à l’exportation.
Dans ce cadre, il a constaté les dégâts et les actes de saccage systématique qui ont touché le domaine d’Enfidha et tous ses composants, aujourd’hui réduits à l’abandon.
Il a également ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour attribuer la responsabilité à toute personne que la justice établirait comme impliquée dans le pillage des fonds publics et l’exploitation du labeur des ouvriers.
A noter que mercredi dernier le président de la République, Kais Saied a effectué une visite inopinée au domaine agricole Chaâl, où il a critiqué la mauvaise gestion de cette exploitation appartenant à l’Etat. Il a également souligné « la mauvaise gestion des biens de l’Etat » et évoqué l’existence de corruption financière et administrative au domaine agricole Chaâl.