Mardi 29 octobre 2024, un bombardement israélien sur un immeuble résidentiel à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, a causé la mort d’au moins 93 personnes, selon les services de défense civile palestiniens.
Parmi les victimes, le ministère de la Santé de Gaza a confirmé la mort de 25 enfants, accentuant le choc et la douleur de cette attaque.
Les secouristes ont travaillé sans relâche pour retrouver des survivants sous les décombres, alors que des dizaines de personnes restent portées disparues. La destruction complète du bâtiment de cinq étages a plongé la région dans la terreur, et l’absence d’infrastructures médicales adéquates complique encore plus le traitement des blessés.
Rabie al-Shandagly, un témoin qui avait trouvé refuge dans une école voisine, a décrit la scène : « L’explosion a eu lieu pendant la nuit. Quand le jour s’est levé, des corps et des blessés étaient extraits des décombres. »
Tor Wennesland, l’envoyé spécial des Nations Unies pour la paix au Moyen-Orient, a dénoncé cette frappe comme une violation grave du droit international humanitaire. Cette attaque s’ajoute à une série d’incidents meurtriers qui frappent la région, alors que le siège israélien de Gaza entre dans son 26e jour, aggravant la situation des milliers de Palestiniens piégés sans accès à la nourriture, à l’eau et aux soins.