C’est demain, mercredi 5 juin 2024, que démarrent les épreuves du baccalauréat. Les examens de la session principale du baccalauréat se tiendront en effet les 5, 6, 7, 10, 11 et 12 juin et les résultats seront proclamés le 25 juin 2024.
Cette année, 140.213 candidats se présentent au baccalauréat (soit 2305 candidats de plus qu’en 2023) dont 115.793 élèves issus de l’enseignement public, 17.398 élèves inscrits dans les établissements privés, et 7000 candidats libres.
586 centres d’examen
A l’occasion des épreuves du bac, qui démarrent demain avec la philosophie, le ministère de l’éducation a réquisitionné 586 centres d’examen, 28 centres de correction, 27 centres de dépôt et 7 centres de collecte.
La section « économie et gestion » est la plus représentée avec 46.377 candidats, suivie de la section « sciences expérimentales » avec plus de 28.000 candidats, de la section « Lettres » avec 27.000 candidats.
15 détenus candidats au bac
Quinze candidats, actuellement en détention, ont obtenu l’autorisation du ministère de l’Education de passer l’examen en prison ; 93 autres candidats pourront bénéficier de l’agrandissement de l’écriture ; 47 passeront leur bac en braille.
Par ailleurs, le ministère a également autorisé la traduction des sujets en français (philosophie pour la section scientifique, histoire et géographie pour la section économie et gestion) pour 7 candidats, alors que 623 candidats bénéficieront du prolongement de la durée de l’examen d’un quart d’heure.
Après les épreuves de la première session, les résultats seront proclamés le 25 juin 2024 alors que la session de contrôle se déroulera les 1er, 2, 3 et 4 juillet 2024, et les résultats seront annoncés le 14 juillet 2024.
Rappelons que l’année dernière, le taux de réussite était de 50,91%.
Le keffieh palestinien interdit
Et comme chaque année, on doit s’attendre à des cas de fraude et de tricherie. A ce titre, le ministère de l’Education, met en garde contre toute tentative comme il met en garde contre l’exploitation de la cause palestinienne pour perturber les examens ou pour commettre des fraudes.
Il est donc interdit de porter le keffieh palestinien ou tout autre vêtement pouvant susciter des soupçons lors des examens du baccalauréat.