Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier soir, au palais de Carthage, la ministre de l’Equipement et de l’habitat, chargée de la gestion du ministère du Transport, Sarra Zaafrani.
Lors de leur entrevue il a été notamment question de trouver des solutions pour le transport public. A ce titre, le Chef de l’Etat a pris connaissance des efforts déployés pour trouver des solutions urgentes afin de mettre fin à la souffrance quotidienne des citoyens dans leurs déplacements, indique un communiqué de la présidence de la République.
Le Président de la République a appelé à intensifier les efforts et à renforcer la coordination entre toutes les parties concernées pour obtenir les financements nécessaires à la réparation des bus, des trains et des métros, en attendant l’acquisition de nouveaux moyens de transport afin de reconstruire une nouvelle flotte terrestre.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a pris connaissance de l’avancement de plusieurs grands projets, soulignant la nécessité de surmonter toutes les difficultés ayant entraîné leur retard.
Etat lamentable des transports en commun
En novembre 2023, le Président de la République, s’était rendu à l’entrepôt de la Société des Transports de Tunis (TRANSTU) à Bab Saâdoun pour inspecter l’état des bus. Il a fustigé le manque flagrant de moyens de transport et la situation catastrophique des bus,
« Les pièces de rechange existent, mais le vol est la première raison de la grande pénurie dans les transports publics. (…) Ni les élèves ni les travailleuses ne peuvent se rendre à l’école ou au travail, et l’attente dure des heures en raison de la pénurie importante et intentionnelle de moyens de transport. Les Tunisiens souffrent quotidiennement des moyens de transport », avait-il déclaré.
Et d’ajouter : « Des bus vandalisés et entassés dans l’entrepôt. L’argent des gens est jeté par la fenêtre et elles souffrent. (…) Ensuite, on nous dit que les entreprises et les institutions publiques sont en faillite. Des millions de dinars gisent sur les routes. C’est un crime contre le peuple tunisien. Le mot ‘transport’ doit être supprimé du nom de l’entreprise et elle doit s’appeler le Compagnie d’assassinat des transports ».