Dans un communiqué rendu public ce lundi 18 novembre 2024, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme a dénoncé l’arrestation de plusieurs militants de la société civile.
« Ces dernières semaines, les autorités politiques actuelles poursuivent, en exploitant les appareils de l’État, l’escalade de la criminalisation des mouvements pacifiques et des protestations.
Elles renforcent également la répression contre les activités civiles, politiques, sociales et syndicales en poursuivant activistes et militants », a-t-on communiqué.
Toujours selon la LTDH, de nouvelles poursuites ont été engagées contre plusieurs militants ayant organisé des mouvements de protestation et une marche pacifique pour exprimer leur opposition au processus référendaire imposé concernant la version finale de la Constitution, « rédigée de manière unilatérale ».
De nombreuses personnes ont été convoquées pour enquête en raison de leur participation à ces protestations, a-t-on également dit.
Ces convocations ont été effectuées par la brigade centrale de lutte contre la criminalité à Ben Arous, où les personnes concernées ont été qualifiées de « suspects » en raison de leur participation aux manifestations du 18 juillet 2022 sur l’avenue Habib Bourguiba.