Les cas de mpox, anciennement appelée variole du singe, se multiplient sur le continent africain. Une nouvelle souche du virus, plus mortelle et plus transmissible que les précédentes, fait craindre une propagation de la maladie, alors qu’un premier cas a été enregistré ce jeudi 15 août 2024 en Suède.
La variole du singe, également connue sous le nom de monkeypox, est une maladie virale rare qui est causée par le virus de la variole du singe, un orthopoxvirus. Ce virus est similaire à celui de la variole humaine, mais la variole du singe est généralement moins grave, mais la nouvelle souche s’avère plus dangereuse.
La variole du singe peut se transmettre de l’animal à l’homme ou d’une personne à une autre par contact direct avec des lésions cutanées, des fluides corporels, ou par des gouttelettes respiratoires. Les animaux, notamment les rongeurs et les primates, peuvent être des réservoirs du virus.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclenché, mercredi 14 août, son plus haut niveau d’alerte mondiale en raison de l’épidémie de mpox, a annoncé son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Le virus a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970, dans l’actuelle République démocratique du Congo (RDC). Au fil des ans, plusieurs variants ont été observés. La Suède a signalé jeudi un premier cas de la variante la plus contagieuse de la variole du singe, en dehors de l’Afrique, ont rapporté les médias locaux.
« Ce cas est le premier à avoir été diagnostiqué en dehors du continent africain », a déclaré Olivia Wigzell, directrice générale par intérim de l’Autorité de santé publique suédoise.
Les symptômes de la variole du singe commencent généralement par une fièvre, accompagnée de maux de tête, de douleurs musculaires, et d’une fatigue générale. Un symptôme distinctif est l’apparition de ganglions lymphatiques enflés. Après quelques jours, une éruption cutanée se développe, souvent sur le visage, les mains, et les pieds, mais elle peut aussi se propager à d’autres parties du corps. Cette éruption évolue en plusieurs phases : d’abord des taches plates, puis des vésicules remplies de liquide, avant de se transformer en croûtes qui finissent par tomber. La maladie dure généralement de deux à quatre semaines, avec une guérison spontanée dans la majorité des cas.